« La vie en van : l’histoire d’un road-trip plein de liberté et d’aventure »
On a tous vu ces photos sur Instagram de vanlifers, ces aventuriers modernes qui parcourent le monde au volant de leur charmant van aménagé. On les envie, on les admire, on se dit qu’on aimerait bien faire pareil… Mais voilà, quand on est un peu casanier comme moi, l’idée de vivre dans un van à temps plein peut sembler un peu effrayante. Et pourtant, c’est exactement ce que j’ai fait.
Tout a commencé quand j’ai décidé de tout plaquer pour partir en road-trip. Je venais de terminer mes études, sans réelle idée de ce que je voulais faire plus tard. Alors je me suis dit : pourquoi ne pas prendre une année pour voyager et découvrir le monde ? Mais voilà, avec un budget limité et aucune envie de me retrouver à dormir dans des auberges de jeunesse douteuses, j’ai opté pour la solution vanlife.
Je me voyais déjà au volant d’un combi Volkswagen vintage, cheveux au vent, traversant les paysages grandioses d’Amérique du Sud ou d’Australie. Mais la réalité a été un peu différente. Mon van, c’était plutôt une vieille Fiat Ducato d’occasion avec quelques heures au compteur (ou plutôt des milliers…) et une odeur persistante de pâté pour chat. Mais bon, je m’en fichais car c’était MON van et il allait m’emmener vers l’aventure !
J’ai rapidement compris que la vie en van était un art à part entière. Il faut être organisé, débrouillard et un peu bricoleur. Car oui, le van aménagé ne ressemble pas toujours aux photos Instagram. Il y a des soucis techniques, des pannes, des nuits à dormir dans des parkings d’autoroute… Mais tout cela fait partie du charme de la vanlife.
Et puis il y a cette sensation de liberté absolue. Plus besoin de réserver des hôtels ou de suivre un itinéraire strict, on peut décider de partir où l’envie nous emmène. Et croyez-moi, il y a tellement de choses incroyables à découvrir en sortant des sentiers battus. Dans mon van, j’ai vécu des moments magiques, comme dormir au bord d’un lac perdu au milieu des montagnes ou assister à un fabuleux coucher de soleil sur une plage déserte.
Bien sûr, il y a aussi eu des moments difficiles, comme cette fois où mon van s’est embourbé dans la boue en pleine nuit et que j’ai dû passer deux heures à essayer de le sortir. Mais ces petites galères sont vite oubliées face aux souvenirs inoubliables que j’ai pu créer grâce à cette vie nomade.
La vanlife m’a également appris à vivre avec moins. Dans un petit espace, on apprend à se contenter de l’essentiel et à se débarrasser du superflu. Et franchement, c’est libérateur ! Fini le stress des achats compulsifs et du matérialisme, je me suis concentrée sur l’essentiel : profiter de chaque instant et vivre pleinement mes aventures.
Donc si vous aussi, vous rêvez de cette vie en van, je ne peux que vous encourager à sauter le pas. Car au-delà des clichés Instagram, la vanlife est avant tout une aventure humaine, une façon de découvrir le monde et surtout, de se découvrir soi-même. Alors n’ayez pas peur de sortir de votre zone de confort, car c’est là que commence la véritable liberté et les plus belles aventures !